dimanche 15 juillet 2012

Sur le pont de Brooklyn...


... ma petite amoureuse, riait face aux buildings...

Voici un post "grosse touriste de base, je fais les trucs qui sont dans absolument tous les guides de voyages" (en même temps, c'est pas comme si le reste de ce blog était particulièrement différent...) Bref, à l'occasion de la venue de ma soeur à New York pour la toute première fois, j'en ai profité pour lui faire faire une de mes balades préférées, à savoir, marcher sur le Brooklyn Bridge, de Brooklyn vers Manhattan. La vue sur le skyline de Manhattan depuis le pont est superbe, et le pont est tellement photogénique qu'il apparaît dans toutes les comédies romantiques !

Il faut faire cette balade à pieds, et non en vélo, car sinon, vous galérez pendant la montée, alors qu'on ne voit pas encore grand chose, et après, vous descendez à toute vitesse sans profiter de la vue... Et pour faire de jolies photos, il faut faire cette balade le matin. Comme ça, le soleil est au dessus de Brooklyn, et vous pouvez avoir de beaux ciels bleus sur vos photos !











Brooklyn Bridge by Emmanuelle Masson on Grooveshark

mercredi 11 juillet 2012

Comment je ne suis pas allée à Denver


Pour aller de Washington vers le Montana ou le Wyoming, il n'y a évidemment pas de vol direct. Nous avons donc dû faire escale à Denver, Colorado. Malheureusement, aucune de nos deux escales (à l'aller et au retour) n'a été assez longue pour que l'on puisse avoir l'occasion de visiter la ville. J'étais bien déçue parce que je dois avouer que j'ai extrêmement envie de visiter Denver depuis que j'ai lu Sur la Route. J'imagine Denver comme une ville sans âme où les gens ne sont que de passage, entre deux trains ou deux avions, une ville où il n'y a rien d'autre à faire de se bourrer la gueule chez ses potes (c'est en tous cas ce qu'y font Dean Moriarty et Sal Paradise...) Bref, la parfaite glauquitude d'une ville-plateforme, perdue au milieu de nulle-part. On m'a dit que je me trompais, et que Denver avait en fait un "centre-vile plutôt sympa". Mouais, je demande à voir !

Ceci dit, pour me consoler de cette non visite de Denver, il y a eu la vue depuis l'avion. Un paysage d'une platitude déconcertante et désolante. Des champs à perte de vue. Pas d'habitations. (En fait, si, il y a des fermes, avec des gens dedans tous les 4 ou 5 champs, mais pas de village, et encore moins de ville...) Un paysage d'une beauté morne et triste, en somme, qui semble ne jamais finir.


samedi 7 juillet 2012

Grand Teton National Park


Un dernier post avec des photos de montagne, et puis après, c'est promis, j'arrête, de toutes façons, après ça, c'était la fin des vacances ! Le dernier parc que nous avons visité s'appelle Grand Teton National Park. (On prononce "gwande tiitone"...) Visiblement, la région a été découverte et nommée par des Français (il y a un autre endroit dans le coin qui s'appelle Gros Ventre Wilderness...) qui ont trouvé que les montagnes ressemblait vaguement à des seins. Ouais, bon, pour la ressemblance avec des seins, on repassera, par contre, ce que l'on y apprend, c'est que les puritains du coin ne parlent pas français. Sinon, ils auraient probablement déjà renommé l'endroit !








mercredi 4 juillet 2012

Caution : wildlife crossing


L'un des trucs super funs avec les parcs nationaux, c'est qu'on y croise plein d'animaux en liberté. Genre, vous vous promenez en voiture, normal, et là, hop, il y a un troupeau de bisons qui traverse la route. Ou encore, vous vous retrouvez dans un embouteillage et vous finissez par comprendre que c'est parce que tout le monde se gare n'importe comment pour prendre des photos de l'ours qui fait sa star au bord de la route !

Le problème avec les animaux sauvages, c'est que parfois, c'est un peu dangereux. Alors il faut suivre plein de consignes de sécurité. Par exemple, jeter tout ce qui a la moindre odeur de nourriture dans des poubelles à ours (enfin des bearproof poubelles, quoi !), avoir du bearspray avec soi quand on part en randonnée dans des endroits isolés... Quand on est en randonnée, justement, la procédure à suivre est la suivante : d'abord, il faut éviter de surprendre l'ours. Donc, il faut faire du bruit pour prévenir de son arrivée quand on ne voit pas très bien la suite du chemin. Pour notre première rando, on n'avait pas de bearspray, il faisait une pluie diluvienne, et une ranger nous avait dit qu'elle avait vu des grizzlis avec des bébés près du lac où l'on allait, alors j'aime autant vous dire qu'on ne faisait pas trop les malignes. Du coup, on a fait du bruit pendant tout le trajet : on a chanté (faux) tout le répertoire de chanson française pour se donner du courage, et à chaque tournant, on criait : "hey bears ! We're coming !" (Oui, on a supposé que les ours parlaient anglais et pas français...) Ensuite, si jamais on croise un ours que l'on n'a pas fait fuir en appliquant la méthode précédente, il ne faut surtout pas aller lui faire un câlin. L'ours peut être gentil. Dans ce cas, on se contentera de le prendre en photo, et de partir sans demander son reste (faut pas déconner non plus). Là où ça se complique, c'est quand l'ours attaque. Dans ce cas, il faut savoir à quel type d'ours on a à faire. Si c'est un grizzli, il faut courir, tout en lui balançant du bearspray dessus (si si, vous pouvez faire les deux en même temps !!!). Et si c'est un ours brun, dans un premier temps, il faut essayer de ne pas bouger, dans l'espoir qu'il vous prenne pour un buisson. Puis courir si ça ne marche pas ! (Par contre, dans le cas de l'ours brun, j'ai pas bien compris à quel moment il faut sortir le bearspray, mais il en faut quand même !) Toute l'astuce, vous l'aurez compris, réside dans le fait d'être capable de reconnaître un grizzli d'un ours brun... (Sachant que l'ours noir ci-dessous est un ours brun, justement...) Le guide mentionnait aussi d'autres animaux, genre loups et compagnie, dont il fallait se méfier, mais alors j'ai encore moins retenu les consignes de sécurité !

Bref, vous l'aurez compris, je suis rentrée indemne, libre à vous de croire que c'est parce que je ne me suis pas fait attaqué par un ours ou parce que j'ai parfaitement mis en application les consignes ci-dessus ! Dans tous les cas, on a résisté à l'envie (très forte) de rapporter un bison avec nous. Non mais c'est trop mignon, un bison, et tellement gentil : ça se promène dans la plaine, ça mange de l'herbe, et ça vous regarde avec un air bête... On n'a pas non plus rapporté de chipmunk dans nos valises (alors qu'avouez que ça aurait été beaucoup plus discret), du coup, je crois qu'on peut conclure qu'on a vraiment été très sages sur ce coup-là !