jeudi 15 décembre 2011

I'll be home for Christmas

The Real Beauty of Candy Cane - by Katherine Gruender

Christmas songs by Emmanuelle Masson on Grooveshark

Voilà, si j'ai bien fait les choses, quand ce post sera publié, je serai dans l'avion en direction de Paris !!!

Voici quelques belles images glanées çà et là sur internet, ainsi que quelques Christmas Songs, c'est un genre à part entière ici. Depuis que Thanksgiving est passé, on ne peut pas allumer la radio, entrer dans un magasin ou prendre un taxi sans entendre des chansons qui évoquent Noël... On se croirait dans Love Actually !

Je voulais aussi vous dire que je vais faire une petite pause de blog, histoire de profiter au mieux du temps des pains d'épices, des guirlandes lumineuses, des rediffusions de Sissi, des cadeaux, des feux de cheminée et du chocolat chaud. Je vous reviens en janvier !

Pine Needles In The Snowfall - by ~Nitrok

Stop and Stare - by Rosiehardy

dimanche 11 décembre 2011

Samedi, c'est American History


Samedi, je suis allée avec Eva visiter le Museum of American History. Ce qui est intéressant avec ce musée, c'est que c'est un peu un cours d'histoire officielle des Etats-Unis, une leçon d'éducation civique et une démonstration de comment les Américains se voient.

Alors bien sûr, il y a d'abord l'histoire politique, avec l'exposition sur les différents rôles du Président et des illustrations montrant comment chaque Président a rempli ce rôle, ou encore la monumentale exposition "The Price of Freedom",  qui retrace l'ensemble des guerres qu'ont connues les Etats-Unis. Le thème est éloquent : "comment les Américains se sont battus pour leur propre liberté, puis ensuite, pour porter cette liberté partout dans le monde". Pas de blague, pas d'ironie, pas de second degré. Ici, on croit vraiment à la légitimité de l'ensemble des guerres dans lesquelles les Etats-Unis se sont engagés ; ne vous avisez surtout pas d'émettre le moindre doute*. Il faut voir aussi le gift shop associé dans lequel tous les produits sont "proudly made in America".

Il y a aussi la très populaire exposition sur les robes des first ladies, où l'on est ravi d'apprendre que Michelle Obama porte des Jimmy Choo (et où la plus belle robe est, oh, surprise, celle de Jackie Kennedy). C'est toujours sympa de voir des jolies robes, bien sûr, mais bon, ma conscience féministes m'empêche de trouver légitime le rôle de first lady, et m'oblige à être scandalisée par l'idée qu'on représente ces femmes exclusivement par leurs robes. (Non mais sérieusement, si Hillary avait été élue à la place d'Obama, est-ce que Bill Clinton aurait donné un de ses costumes ? Et est-ce qu'ils auraient changé le nom de l'exposition ?)

Le passage le plus glauque / scandaleux est sans aucun doute celui où est évoqué l'esclavage. Le message de l'exposition pourrait se résumer ainsi : "contrairement à d'autres communautés qui ont réussi à s'enrichir et à être libres dès les premières années qui ont suivi leur immigration, les African-American n'ont pas connu l'American Promise tout de suite et ont dû se battre un peu plus longtemps". Pas de "ah ouais, c'est mal, les premiers Américains avaient des esclaves" ; pas de "et sinon, les conséquences de l'esclavage et de la ségrégation raciale qui ont eu lieu pendant des décennies, c'est qu'encore aujourd'hui, les noirs sont bien plus pauvres que les autres". Charmant !

Par contre, le truc le plus fun de ce musée, c'est l' "histoire culturelle". Je mets entre guillemets, parce que contrairement aux autres expositions, celle-ci n'a pas de message, donc on ne peut pas vraiment parler d'histoire. Il s'agit juste d'une collection d'objets qui ont marqué la culture américaine et devant lesquels la foule se presse : le costume de Catwoman, le chapeau de Michael Jackson, les Ruby Slippers de Dorothy, Kermit the Frog...

Et comme ça faisait beaucoup d'américanisme pour un seul après-midi, Eva et moi avons conclu notre visite en allant prendre un goûter chez Paul, qui a récemment ouvert à quelques blocs de là. Il faut bien l'avouer : il n'y a rien de tel qu'une bonne pâtisserie et un vrai chocolat chaud pour soigner le mal du pays !

* J'exagère un peu. Tout cela dépend évidemment des gens que l'on fréquente. Mais le musée raconte l'histoire officielle...




dimanche 4 décembre 2011

Diana découvre le Sud


Diana a pris l'air dans le Sud, pendant que mes pellicules ont (un peu trop) pris le soleil... Anyway, j'aime beaucoup le rendu final de ces coulées de lumière, on dirait un peu des flaques de soleil... 











mercredi 30 novembre 2011

NOLA by night


Pour sortir le soir à la Nouvelle Orléans, il y a Bourbon Street, avec ses bars aux enseignes qui clignotent, de la musique commerciale à plein volume, et des hordes de touristes bourrés. Boring !

A la place, on est allé sur Frenchmen street, une rue un peu plus éloignée du quartier français, et qui regorge de bars sympas où écouter du jazz live. Et ce qui est vraiment awesome, c'est qu'il y a des gens qui viennent au hasard dans les bars avec leur trompette ou leur harmonica, et qui se joignent au groupe officiel, le temps d'une improvisation.

Deux bonnes adresses : The Spotted Cat Music Club, peuplé de filles trop belles qui dansent trop bien et portent des fringues vintage /*trop jalouse, la fille*/ et The Blacksmith Shop Bar, où l'on s’assied autour du piano, à la lueur de quelques bougies, pour écouter un chanteur/pianiste/jukebox à lui tout seul qui entretient la suavité de sa voix à l'alcool et à la cigarette*. Si vous vous posez la question, évidemment, on est toutes tombées amoureuses !

*Oui, parce qu'à la Nouvelle Orléans, on a le droit de fumer dans les bars. Du coup, les gens sortent pour boire et rentrent pour fumer, c'est un peu le monde à l'envers...









dimanche 27 novembre 2011

Thanksgiving


Ce jeudi, c'était Thanksgiving, alias la journée de la dinde. J'ai donc sorti ma plus belle robe et ai été graciée par le président... En vrai, j'ai juste profité de ce long weekend pour cuisiner et manger des plats traditionnels américains. De la dinde, bien sûr (même que, bien préparée, la dinde, c'est super bon, en fait !), des accompagnements à base de pomme de terre ou de patates douces (d'ailleurs, j'avais préparé ça, n'hésitez pas à essayer, c'était très bon) et, of course, de la cranberry sauce. Et pour finir, des desserts à 1 500 calories la (petite) part : pumpkin pie, pecan pie, apple pie... Voilà, la cuisine traditionnelle américaine, ça existe, ça ne se résume pas au combo burger/frites, et c'est pas mal du tout ! 

Thanksgiving, ici, c'est vraiment une fête de famille. Du coup, Washington était une ville plutôt morte ce weekend : tous les Américains étaient partis passer Thanksgiving dans leur famille - qui n'habite pas ici : personne n'est originaire de Washington. J'ai donc fêté Thanksgiving avec d'autres expats n'ayant pas de famille à proximité, et c'était bien chouette quand même !

Ah oui, et pour les gingerbread cookies qui illustrent ce post, la recette est ici !






mercredi 23 novembre 2011

NOLA for tourists


A NOLA (New Orleans, LouisiannA), nous avons fait nos vraies touristes. Nous sommes allées visiter des anciennes plantations de canne à sucre, et nous avons aussi fait un swamp tour, un tour en bateau dans les marais pour voir des alligators...

Les plantations, d'abord : nous avons visité les deux plus connues, Laura plantation et Oak alley plantation. En fait, on ne visite pas exactement les plantations. On visite juste les maisons de maître. Qui sont très belles, très bien restaurées, et meublées avec du mobilier d'époque. Et il y règne une odeur de caramel qui vous donne envie de crème brûlée pendant toute la visite.

A côté de ça, je dois dire que j'aime moyennement les guides qui portent de fausses robes d'Autant en emporte le vent et qui vous indiquent où se trouve le gift shop avant même d'avoir commencé la visite. J'ai été déçue aussi par le fait que les visites soient entièrement tournées sur les anecdotes personnelles de la famille qui possédait la plantation. Non mais franchement, qu'est-ce qu'on en a à faire de savoir que la fameuse Laura a caché à sa famille qu'elle était fiancée parce que le garçon était protestant et qu'elle était catholique et que c'était un scandale à l'époque ? Alors qu'à côté de ça, l'esclavage a été à peine mentionné. C'est vraiment ça que les Américains veulent apprendre de leur passé ? Une engueulade ridicule dans une famille riche qui faisait travailler des esclaves ???