mercredi 11 juillet 2012

Comment je ne suis pas allée à Denver


Pour aller de Washington vers le Montana ou le Wyoming, il n'y a évidemment pas de vol direct. Nous avons donc dû faire escale à Denver, Colorado. Malheureusement, aucune de nos deux escales (à l'aller et au retour) n'a été assez longue pour que l'on puisse avoir l'occasion de visiter la ville. J'étais bien déçue parce que je dois avouer que j'ai extrêmement envie de visiter Denver depuis que j'ai lu Sur la Route. J'imagine Denver comme une ville sans âme où les gens ne sont que de passage, entre deux trains ou deux avions, une ville où il n'y a rien d'autre à faire de se bourrer la gueule chez ses potes (c'est en tous cas ce qu'y font Dean Moriarty et Sal Paradise...) Bref, la parfaite glauquitude d'une ville-plateforme, perdue au milieu de nulle-part. On m'a dit que je me trompais, et que Denver avait en fait un "centre-vile plutôt sympa". Mouais, je demande à voir !

Ceci dit, pour me consoler de cette non visite de Denver, il y a eu la vue depuis l'avion. Un paysage d'une platitude déconcertante et désolante. Des champs à perte de vue. Pas d'habitations. (En fait, si, il y a des fermes, avec des gens dedans tous les 4 ou 5 champs, mais pas de village, et encore moins de ville...) Un paysage d'une beauté morne et triste, en somme, qui semble ne jamais finir.


4 commentaires:

  1. bon allez, je fais la blague, comme ça on n'en parle plus:
    Denver le dernier dinosaure!!!

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  2. Waaaaaa... On dirait un tapis Ikéa délavé...

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